Le 15 février, le gouvernement wallon a adopté, en dernière lecture, une modification du décret « funérailles et sépultures » permettant de faire inhumer dans un caveau familial, ou de faire incinérer, les fœtus décédés avant 6 mois de grossesse, et de récupérer une urne avec les cendres afin de les mettre au columbarium ou chez soi.
Jusque-là, les fœtus sans vie, entre le 106e jour et le 180e jour de grossesse, ne pouvaient être inhumés que dans les « parcelles des étoiles » créées dans certains cimetières. Les parents pouvaient aussi y disperser les cendres sur la pelouse.
Le ministre Christophe Collignon, en charge des Pouvoirs locaux, déclare qu’il s’agit d’une question « d’humanité » (cf. Deuil périnatal : « je ne peux pas faire comme s’il n’était pas là »). Il fallait « un cadre clair pour une législation respectueuse » a-t-il précisé.
Ces changements n’ont pas d’incidence sur les critères nécessaires pour pouvoir enregistrer le fœtus à l’état civil. Les parents peuvent demander une inscription au registre à partir de 140 jours de grossesse (cf. Belgique : la reconnaissance des enfants mort-nés de nouveau en débat). À partir de 180 jours, cela devient une obligation.
Source : La libre (15/02/2024) – Photo : Pixabay