Le Conseil supérieur de la Santé belge (CSS) vient, dans un avis, de se prononcer “pour la réalisation d’échographies limitées aux seules fins de dépistage, de diagnostic et de suivi par des médecins et des techniciens dûment formés en échographie, durant la grossesse“. Cet avis fait suite à une demande qui avait été faite par la ministre de la Santé publique, Laurette Onkelinx (PS).
Et pour cause, les échographies non médicales sont de plus en plus courantes. L’objectif de ces dernières? Essentiellement à titre de divertissement, de souvenirs ou encore commerciales ou affectives. Les experts en psychologie, toxicologie, génétique, radiation non ionisante, gynécologie et échographie du CSS appellent donc à la plus grand vigilance “en raison des risques plus prononcés pour le foetus liés aux effets thermiques et mécaniques des ultrasons“. En effet, “pour obtenir une qualité d’image maximale, certaines parties du corps du foetus sont exposées plus longtemps aux ultrasons” explique le Conseil, qui mentionne cependant que “l’utilisation médicale limitée (occasionnelle) de cet examen, selon les règles d’utilisation bien établies, ne peut nuire au foetus“.
Enfin, le CSS recommande la réalisation “d’études complémentaires sur les effets biologiques des ultrasons utilisés pour les échographies“, car une “certaine incertitude [subsiste] sur les effets à long terme et les expositions répétées et que la technologie est toujours en évolution“.
levif.be 20/02/2014