He Jiankui, qui a révélé en début de semaine avoir « fait naitre les premiers bébés génétiquement modifiés », vient d’annoncer « une pause dans ses essais, en raison du tollé international soulevé par ses allégations ». Présent au sommet international de Hong Kong qui réunit des experts sur l’édition du génome, il a « défendu ses travaux dans un amphithéâtre bondé», a affirmé que « les parents volontaires étaient parfaitement conscients des risques » d’effets secondaires potentiels et a réaffirmé la véracité de ses premières annonces. Il a également mentionné une « autre grossesse potentielle impliquant un deuxième couple, en laissant ensuite entendre que celle-ci s’était soldée par une fausse couche très précoce ». Enfin, il a « présenté ses excuses pour le fait que ce résultat ait fuité de façon inattendue ».
Pour les organisateurs du sommet, cet essai est « un pas en arrière » pour la communauté scientifique. Ils accusent « une carence dans l’autorégulation de la communauté scientifique en raison d’un manque de transparence ».
AFP (27/11/2018)