En Espagne, lorsque des parents ayant eu recours à une PMA ne donnent pas suite aux relances concernant leurs embryons, la loi autorise les centres de reproduction à les utiliser à des fins de recherche, à les détruire ou bien à les donner à d’autres couples. A Barcelone, l’Institut Marquès qui se présente comme un « centre de référence international en gynécologie-obstétrique et médecine de la reproduction », propose aux couples ou femmes seules d’adopter ces embryons abandonnés.
Les adoptants viennent de différents pays du monde. Parmi les français, 28% sont des femmes seules qui ont tenté d’adopter un enfant en France.
Pas de liste d’attente, pas de formalité d’adoption officielle : seul un consentement est à signer et une facture à payer, dont le prix n’est pas communiqué.
Blog de Jean-Yves Nau (23/09/18)