Dans un article du Monde, le Dr Muriel Flis-Treves, le professeur René Frydman et le Dr Nelly Achour Frydman demandent la création d’une banque publique d’ovocytes congelés, pour répondre au manque de dons.
En effet, les femmes, désirant enfanter de plus en plus tard, se retrouve confrontées à une baisse de la fertilité, et ont donc de plus en plus recours à l’AMP.
Les trois docteurs déplorent l’absence de campagne d’information à ce sujet ainsi que l’obligation d’avoir déjà procréé pour faire un don. Cela amène, selon eux à un don tardif chez les femmes et limite donc l’efficacité des résultats de l’AMP.
Pour eux, l’efficacité de cette banque ne serait que meilleure si la vitrification d’ovocytes était autorisée.
"Le processus d’amélioration et d’innovation thérapeutiques s’adressent à des embryons complètement inscrits dans un projet parental dont on espère augmenter les chances d’aboutir", déclarent-ils.
Ainsi, ils souhaitent distinguer les innovations qu’ils veulent établir de la recherche embryonnaire, qui elle, "faite sur embryon surnuméraire et sans projet parental", est interdite en France.
Le Monde 09/02/11