« Le nombre d’avortements a atteint son niveau le plus bas depuis 20 ans au Québec ». Selon la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ), en 2017, 21 203 femmes ont eu recours à une interruption volontaire de grossesse[1] (IVG). L’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), estime que le taux d’avortement (sur 1000 femmes) a baissé d’environ 25% depuis 2003.
« C’est une bonne nouvelle », a réagi Patricia LaRue, directrice générale de la Clinique des femmes de l’Outaouais, avant d’ajouter que le taux d’avortement a baissé de 56 % chez les jeunes depuis 2000.
L’Association des obstétriciens gynécologues du Québec (AOGQ) s’est, elle aussi, réjouie de cette diminution des IVG. « Il n’y a rien de plaisant pour une femme à découvrir qu’elle a une grossesse non planifiée », a constaté le Dr Guilbert, « ce n’est pas le fun de consulter, de subir les interventions. Ce n’est pas quelque chose que l’on souhaite ».
[1] Il s’agit d’avortements de moins de 24 semaines. Les IVG pratiquées par les médecins salariés ne sont pas comptabilisées.
Journal de Montréal, Héloïse Archambault (03/03/2019)