Vendredi 1er juillet, Jen Fitzpatrick, une vice-présidente de Google, a annoncé dans un communiqué que la plateforme supprimerait automatiquement les données de localisation des utilisateurs en cas de visite dans une « clinique spécialisée dans les avortements ». En effet, Google « conserve des informations sur l’emplacement géographique de centaines de millions d’utilisateurs de smartphones, qu’il partage régulièrement avec des agences gouvernementales ».
Après l’annulation de l’arrêt Roe v. Wade (cf. Etats-Unis : la Cour suprême met fin au “droit à l’avortement”), des élus démocrates et des associations pro-avortement craignent que les informations personnelles des femmes ayant recours à l’avortement ou des personnes qui les auraient accompagnées ne soient utilisées contre elles par les procureurs des Etats interdisant la pratique.
Ils ont donc demandé aux grandes plateformes technologiques, comme Google, Meta et Apple, de supprimer de leurs historiques les données personnelles concernant les recherches en ligne sur l’avortement ou les déplacements dans des cliniques d’avortement.
Source : AFP (01/07/2022)