En Pologne, la loi votée en 1993, autorise l’avortement dans trois cas : la mise en danger de la santé de la mère, un problème génétique du fœtus, ou si la grossesse est le fruit d’inceste ou d’un viol. Mais, dans la plupart des cas les médecins refusent de pratiquer une interruption volontaire de grossesse dans les hôpitaux publics.
Les chiffres sont modestes : on comptabilise 158 IVG en 2002 (124 en 2001) sur une population de 10 millions de femmes en âge de procréer.
Au Portugal, le parlement a refusé mercredi 3 mars 2004, de dépénaliser l’IVG. L’IVG restera autorisé en cas de risque pour la vie de la mère ou la santé des nouveaux nés, ou dans le cas de grossesse survenue après des violences sexuelles.
Libération 05/03/04