Au moment de recourir au suicide assisté, elle change d’avis

Publié le 12 Oct, 2020

En août 2019, le New Jersey adopte une loi sur le suicide assisté pour les mourants en phase terminale et Katie Kim est la première à déclarer publiquement qu’elle veut y avoir recours. Deux médecins doivent évaluer le patient qui doit être mesure de prendre le produit lui-même. Son espérance de vie doit être inférieure à six mois.

Diagnostiquée en 2015 d’une atrophie multisystématisée, « un trouble neurologique incurable qui a un impact sur le fonctionnement involontaire du corps – comme la respiration, le contrôle de la vessie et le contrôle moteur », son pronostic vital lui laisse « sept à neuf ans ». En septembre 2019, deux médecins donnent leur feu vert à son suicide assisté. Katie Kim était alors alitée et sous trachéotomie. « Je l’aimais tellement que je ne voulais pas la perdre » déclare son mari, Freddy Kalles. « Elle souffrait énormément ».

Mais lorsque le deuxième médecin lui demande de confirmer son intention de recourir au suicide assisté, elle répond par la négative. « Elle a eu peur de mourir » estime son mari. Katie Kim est décédée le 31 janvier 2020 des suites de sa maladie.

Selon une étude de 2019 publiée dans JAMA Network Open, « environ 25 à 33 % des patients à qui l’on a prescrit le produit létal finissent par ne pas le prendre ».

 

Source : The Independent, Danielle Zoellner (10/10/2020)

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