Le conseil d’administration de la Société japonaise d’obstétrique et de gynécologie (JSOG) a décidé d’étendre aux obstétriciens-gynécologues exerçant dans des établissements privés le droit de réaliser des tests sanguins, dépistage prénatal non-invasif, aux femmes enceintes afin de détecter d’éventuelles anomalies chromosomiques chez le fœtus telles que la trisomie 21. À l’heure actuelle, 92 hôpitaux ont été autorisés à effectuer le diagnostic prénatal non invasif (cf. Au Japon, l’extension de l’accès au DPNI fait débat).
Les conditions pour être agréé « établissement partenaire » incluent « la fourniture de conseils suffisants avant et après le test ». Ces établissements ne seront pas obligés de disposer de pédiatres ayant une connaissance approfondie de la vie des personnes atteintes d’anomalies chromosomiques et des aides dont elles peuvent bénéficier.
Add (24.06.2019) : Le gouvernement japonais a annoncé la mise en place d’un comité chargé de discuter de ces nouvelles directives. Dans l’attende de ses conclusions, seules les anciennes directives seront appliquées.
The Japan Times (3/03/19) – Private clinics get Japan medical body’s OK to do prenatal tests for chromosome irregularities
The Japan news (23/06/2019) – Govt to launch panel on prenatal tests