Dans l’Etat de la Colombie-Britannique au Canada, un homme qui luttait contre la dépression et ne montrait aucun signe de mort imminente, a reçu une aide médicale à mourir malgré les supplications de ses proches. Dans cet Etat, la société médicale estime que si un patient n’est pas admissible à l’euthanasie, il peut se laisser mourir de faim jusqu’à être assez faible pour pourvoir y recourir. Alan Nichols a été admis à l’hôpital général de Chilliwack en juin, à l’âge de 61 ans, après avoir été trouvé déshydraté et sous-alimenté. Un mois plus tard, il est mort par injection.
Quelques jours avant sa mort, des membres de la famille ont reçu un coup de téléphone d’un médecin les informant que Nichols recevrait l’assistance au suicide dans 4 jours. Deux médecins avaient approuvé la demande d’aide médicale à la mort de Nichols, un psychologue et un psychiatre étaient présents pour évaluer ses compétences. Impuissants et sans recours, ils ont supplié Nichols de ne pas subir l’intervention. A l’heure actuelle, la famille ne sait toujours pas pourquoi les médecins ont approuvé la procédure de fin de vie et insiste sur le fait que Nichols ne répondait pas aux critères de « mort imminente ».
National review, Wesley J. Smith (26/09/2019) : Depressed Man Euthanized in Canada