Le portugais Antonio Guterres devrait succéder à Ban Ki-moon comme secrétaire général de l’ONU, pour un mandat de cinq ans. Son élection a été validée par le Conseil de sécurité des Nations unies, après un vote informel le 5 octobre. Le candidat doit également recueillir le vote favorable de l’Assemblée générale de l’ONU.
Ancien premier ministre portugais, Antonio Guterres est présenté comme un « socialiste modéré, catholique et pro-européen », « grand défenseur des droits de l’homme » et, à ce titre, « très respecté des organisations non gouvernementales ». Âgé de 67 ans, il a « entamé son parcours politique au sein des mouvements catholiques avant d’entrer au Parti socialiste portugais ». Il reste président de l’Internationale socialiste, avant de devenir, en 2005, haut-commissaire de l’ONU aux réfugiés, jusqu’en 2015. « Il laisse l’image d’un patron ‘charismatique’, ‘humble et humain’, ‘travailleur acharné et méthodique’, selon d’anciens collaborateurs ».
Au Portugal, « ses détracteurs lui reprochent d’avoir contribué à la victoire du ‘non’ lors du référendum de 1998 sur la dépénalisation de l’avortement ». Il n’a en effet « jamais caché son opposition à l’interruption volontaire de grossesse ».
AFP (6/10/2016); Le Monde, Marie Bourreau (6/10/2016)