La loi sur le suicide assisté adoptée au mois de juin en Californie restera en vigueur (cf. La Californie légalise à son tour l’aide médicale à mourir). Elle est contestée par la Fondation pour la défense de la vie, l’Académie américaine d’éthique médicale, et quelques médecins. Ils s’opposent au fait de « hâter la mort», et craignent les dérives : « déterminer le moment où quelqu’un a six mois ou moins à vivre est arbitraire et ouvre la porte à des abus [1]». Leur demande de suspension de la loi a été rejetée vendredi par le juge Daniel A. Ottalia.
Les plaignants ont cependant la possibilité de poursuivre leur action en justice. Leur avocat a déclaré que ses clients souhaitaient déclarer la loi inconstitutionnelle. Le bureau du procureur général a répliqué que les professionnels médicaux pouvaient refuser de prescrire et délivrer les médicaments.
[1]La loi autorise l’aide médicale à mourir « pour les malades en phase terminale », c’est-à-dire dont le pronostic vital est en jeu sous six mois ou moins.
New York Times (27/08/2016)