L’association d’étudiants en médecine Soigner dans la dignité (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 15 mai 2014), qui regroupe des étudiants en médecine désirant rester fidèle au Serment d’Hippocrate, réagit à la décision du Conseil d’Etat qui a préconisé la mort de Vincent Lambert (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 20 juin 2014).
Dans son communiqué, l’association estime que la situation est « extrêment complexe »et qu’il est donc « impossible de s’en tenir à une position radicale ». Elle considère que plusieurs questions se posent :
« – Le Conseil d’État est le juge ultime des activités des administrations, doit-il pour autant être amené à se prononcer sur la vie d’un patient, fut‐il pris en charge par un établissement public ? Quelles conséquences portent le jugement rendu pour les 1700 patients cerebro‐lésés en France actuellement ?«
« – Manifestement, ce patient n’est pas en fin de vie: Peut-on parler d’acharnement thérapeutique? Doit-on alors arrêter l’alimentation et l’hydratation d’un patient en état de conscience minimale ? »
« – À partir de quel moment commence‐t-on à évaluer la valeur intrinsèque de la vie d’un patient ?«