Le procureur de la République de Dijon, Jean-Pierre Alacchi, a déclaré lundi ne pas envisager d’ouvrir prochainement une information judiciaire suite au décès de Chantal Sébire, retrouvée morte chez elle le 19 mars dernier (cf. Synthèse de presse du 20/03/08). "L’enquête est loin de permettre cette ouverture d’information", a-t-il expliqué. Ayant à cœur de préserver l’aspect humain de ce dossier, il a précisé qu’"à l’issue de cette première phase, il réexaminera les éléments de l’enquête pour apprécier l’opportunité d’ouvrir une enquête préliminaire pour rechercher les conditions dans lesquelles Chantal Sébire a pu se procurer le produit qu’elle a utilisé pour mettre fin à ses jours".
Rappelons que Chantal Sébire, âgée de 52 ans et atteinte d’une tumeur incurable, avait demandé à la justice, mercredi 12 mars, la possibilité de "bénéficier d’un suicide médicalement assisté". Sa demande avait été refusée par le tribunal de grande instance de Dijon le 17 mars. 2 jours plus tard, elle était retrouvée morte à son domicile, après avoir absorbé un barbiturique.
La Croix.fr 05/05/08