Une session de deux journées d’études sur l’accompagnement des personnes "en souffrance" et sur les problèmes éthiques liés aux situations humaines difficiles (mort d’un proche, annonce d’un handicap) a été proposée par le diocèse de Nancy et Toul.
Les participants, visiteurs de malades, infirmières, prêtres, sont revenus sur leurs expériences. Tous reconnaissent qu’ "une qualité de vie amoindrie n’implique pas une moindre dignité humaine".
Pour le Dr Claudine Wagner, travaillant dans un service de soins palliatifs, "le soins palliatif est tout ce qui reste à faire quand il n’y a plus rien à faire". Elle a conscience qu’un tel accompagnement demande de la part du soignant ou de l’entourage proche "un cheminement personnel, une remise en question de sa propre attitude face à la mort". Ils rappellent que le regard et le toucher sont essentiels face à une personne souffrante.
Une des participantes souligne que la réflexion sur le sens de la vie ne devrait pas être seulement abordée au moment de la mort.
La Croix (Julien Beneteau) 10/04/03