L’euthanasie des détenus belges « n’entre pas dans le cadre de la loi »

Publié le 23 Nov, 2015

Les quinze prisonniers qui avaient demandés à être euthanasiés en Belgique pour « souffrance psychique inapaisable » « se sont vu récemment signifier que leur cas n’était pas recevable dans le cadre de la loi belge dépénalisant l’euthanasie ».

 

Une première demande avait ouvert le débat en septembre 2014 : Frank Den Bleeken, détenu depuis près de 30 ans dans un centre psychiatrique fermé d’une prison près d’Anvers pour le viol et le meurtre d’une étudiante de 19 ans (cf. Gènéthique du 16 septembre 2014) avait obtenu l’accord de la justice belge (cf. Gènéthique du 5 janvier 2015). Mais face à la polémique suscité autour de cette affaire, les médecins avaient finalement décidé de « ne plus continuer la procédure » (cf. Gènéthique du 8 janvier 2015) au motif que « tous les autres recours » n’avaient pas été épuisés. Il avait donc été « transféré dans un centre où il bénéficie d’une prise en charge plus conforme à sa situation ».

 

Pour les quinze autres prisonniers, le Dr Wim Distelmans a déclaré que « la souffrance [psychique] insupportable que ces prisonniers expriment est due en grande partie au contexte [la prison], et ne résulte pas d’une maladie incurable (…) ». Leur demande « n’entre pas dans le cadre et les conditions prévues par la loi ».

Institut Européen de Bioéthique (16/11/2015)

Partager cet article

Synthèses de presse

Fin de vie : « Les propos décomplexés faisant l’éloge de "l’aide à mourir" sont dangereux et erronés »
/ Fin de vie

Fin de vie : « Les propos décomplexés faisant l’éloge de “l’aide à mourir” sont dangereux et erronés »

Dans une tribune, un collectif de psys réagit aux propos du président de la mutuelle MGEN qui énonçait que « le ...
Ohio : mère de trois enfants, mère porteuse de huit autres
/ PMA-GPA

Ohio : mère de trois enfants, mère porteuse de huit autres

Une femme de l’Ohio a donné naissance à des bébés en 2011, 2013, 2014, 2015, 2017, 2018, 2021 et 2022 ...
Des souris dotées d’un « cerveau hybride » détectent les odeurs avec leurs neurones de rat

Des souris dotées d’un « cerveau hybride » détectent les odeurs avec leurs neurones de rat

Des chercheurs de l'Université de Columbia ont créé des souris dotées d'un « cerveau hybride - mi-souris, mi-rat » ...

Textes officiels

Fiches Pratiques

Bibliographie

Lettres