Dominique Quinio, dans son éditorial, souligne que Jean-François Mattéi n’autorise pas le clonage thérapeutique, mais qu’il ne l’a pas interdit pour autant. Elle s’inquiète du fait que le gouvernement se soit opposé à la création d’embryons pour la recherche (comme le prévoyait le texte voté à l’Assemblée en janvier 2002) sans pour autant en fermer définitivement les portes.
Des positions du gouvernement, elle perçoit surtout "l’inconfort" et "l’illogisme" : "si l’on juge licite de faire de la recherche sur l’embryon, pourquoi s’en tenir aux "surnuméraires"? L’embryon n’a-t-il de valeur que par le projet que d’autres – parents ou chercheurs – ont sur lui ?".
Dominique Quinio prévient qu’en transigeant un peu maintenant, demain on transigera trop. "Un demi non ne fait pas une réponse, car il suppose un demi oui".
La Croix (Dominique Quinio) 23/01/03