En Irlande, d’après « le premier rapport annuel sur l’application de la législation », 6 666 avortements, désormais dépénalisé jusqu’à 12 semaines (cf. Le Parlement Irlandais dépénalise l’avortement ), ont été pratiqué l’année dernière. 6 542 des avortements pratiqués l’année dernière étaient des avortements médicamenteux. 100 ont été pratiqués en raison d’une « anomalie fœtale fatale » et 21 à cause de « risques pour la vie ou la santé de la mère ». Par ailleurs, bien que l’avortement soit possible en Irlande, 375 femmes se sont déplacées au Royaume-Uni l’année dernière pour avorter (cf. Angleterre, Pays de Galles, Irlande et Irlande du Nord : les chiffres de l’avortement ).
« En 2018, 2 879 femmes s’étaient rendues dans des cliniques britanniques pour y subir une interruption de grossesse, contre 2 879 l’année précédente. » Mais « on ne sait pas si la libéralisation de la législation a entraîné une réelle augmentation des avortements ou si les chiffres britanniques étaient sous-représentés ». Une sous-représentation qui pourrait être due au fait que les chiffres britanniques n’incluraient pas les femmes se procurant des pilules abortives sur internet, ou se rendant dans d’autres pays.
Pour aller plus loin :
Avortements en Irlande : 6 000 demandes de renseignement depuis janvier 2019
IVG : à Dublin, les médecins hésitent à appliquer la loi
The Independent, Ellish O’Regan (01/07/2020)