53 % de grossesses naturelles pour des femmes suivies par un coach

Publié le 20 Mar, 2020

Le coaching personnalisé réduit l’anxiété, la dépression et le stress des femmes en situation d’infertilité. Une étude américaine, publiée le 18 mars dans la revue Plos One, a même montré qu’il permettait un taux de grossesses naturelles deux fois et demi plus élevé.

Le Mind/Body Program for Fertility est un programme clinique très reconnu aux Etats-Unis, il est développé au Domar Center à Harvard. Des chercheurs de l’Université du Vermont l’ont étudié à travers 71 femmes souffrant d’infertilité. Une première partie des femmes – environ la moitié – a suivi le Mind/Body Program, tandis que le deuxième groupe a été mis sur liste d’attente. Les deux groupes ont fait l’objet d’une évaluation avant et après le programme qui fait état d’une « réduction mesurable de l’anxiété, de la dépression et du stress » dans le premier groupe et d’une « évolution quasi nulle » dans le groupe témoin. Plus intéressant encore, le taux de grossesses naturelles à la fin de l’étude était de 53 % dans le premier groupe, contre 20 % chez les femmes en liste d’attente. Les femmes ont débuté leur grossesse en moyenne au bout de 79 jours dans le premier groupe, contre 97 jours dans le deuxième groupe.

Le programme, conduit sur dix modules, aborde les questions du stress, du mode de vie et de la fertilité. Il propose des techniques variées telles que la relaxation, les techniques anti-stress, les stratégies d’écoute et de communication, l’expression des sentiments… Un thérapeute formé est disponible tout au long du cycle.

Initialement développé pour se dérouler en cabinet, le programme a été adapté pour être suivi à distance. Des études ont montré que les deux versions obtenaient la même qualité de résultats. « Offrir ce programme très efficace en ligne permet de lever les obstacles au coaching qui empêchent tant de femmes en cours de PMA d’obtenir l’aide dont elles ont besoin, explique Jessica Clifton, principal auteur de l’étude, scientifique de l’Université du Vermont. Cela pourrait permettre aux femmes de tout le pays, où qu’elles vivent et quelles que soient leurs circonstances, de réduire leur détresse et d’augmenter leurs chances de concevoir ».

Pour aller plus loin :

Source : Medical Press,

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