Le Québec est en plein débat sur la fin de vie et l’aide médicale à mourir, avec « une mesure de dernier recours qui sera dispensée au patient qui en fera la demande et qui aura répondu aux critères d’un protocole encadrant l’assistance médicale à mourir ».
Parmi les 31 maisons de fin de vie que compte le Québec, 25 ont exprimé leur refus de donner accès à l’aide médicale à mourir. Seule la maison de soins palliatifs Aube Lumière de Sherbrooke a annoncé qu’elle permettrait l’aide médicale à mourir, et ce, à compter du 1er février 2016 (cf. Gènéthique du 4 novembre 2015).
Cinq autres maisons n’ont toujours pas communiqué leurs intentions, c’est le cas de la Maison René Verrier de Drummondville, qui organise un sondage auprès de ses employés, bénévoles et patients : « L’opinion de tous ces gens-là n’est pas unanime dans les sondages que l’on a recueillis jusqu’à maintenant. Il y a une très grande majorité qui se dessine », a expliqué Marie-Julie Tschiember, directrice générale de la Maison René Verrier.
Journal de Montréal (04/11/2015) – TVA Nouvelles (04/11/2015)