Dans une étude publiée le 5 février dans Cell Reports, des chercheurs américains[1] rapportent leurs découvertes sur la formation des spermatozoïdes. Ils estiment que leur travail laisse envisager des greffes de cellules souches spermatogoniales (précurseurs des spermatozoïdes) pour traiter l’infertilité masculine.
En utilisant le séquençage d’ARN monocellulaire, qui détermine l’activité des gènes dans les cellules, les chercheurs ont mis en évidence les nombreuses étapes de différenciation des spermatozoïdes, ainsi que les différents types de cellules présentes dans les testicules. Ils ont identifié la présence de cellules souches spermatogoniales chez le nouveau-né. Ces cellules n’étant pas nécessaire pour la formation de sperme jusqu’à la puberté, cette découverte laisse penser qu’elles rempliraient des fonctions encore inconnues chez l’enfant. Enfin ils ont étudié les protéines stimulant la prolifération des cellules souches spermatogoniales.
[1] Faculté de médecine de l’Université de Californie à San Diego.
News Medical (6/02/2019)