V. Pécresse soutient la recherche sur les cellules embryonnaires

Publié le 26 Nov, 2010

Le 25 novembre 2010, lors d’une visite à l’unité de thérapie cellulaire en pathologie cardio-vasculaire de l’hôpital Georges-Pompidou,  Valérie Pécresse, ministre de la Recherche et de l’Enseignement supérieur, a assuré le "soutien de l’Etat" aux chercheurs travaillant avec des cellules souches embryonnaires humaines. A l’équipe du Pr. Philippe Ménasché qui travaille sur la déficience cardiaque, la ministre a déclaré que le gouvernement garantira aux chercheurs "une stabilité dans le cadre législatif". Il s’agit, a-t-elle indiqué, de trouver un "équilibre" entre la recherche de thérapies nouvelles et le respect des règles éthiques fixées par la loi.

Le projet de loi relatif à la bioéthique qui sera discuté début 2011 au Parlement, pourrait maintenir l’interdiction de principe de la recherche sur l’embryon humain tout en en pérennisant le régime dérogatoire, initialement prévu dans le cadre d’un moratoire de 5 ans par la loi de bioéthique de 2004. Actuellement, l’équipe du Pr. Ménasché travaille sur des cellules provenant d’embryons conçus dans le cadre de procédures de procréation assistée, ne faisant plus l’objet de "projets parentaux" et donnés par leurs parents à la recherche.

 Valérie Pécresse a également affirmé son soutien au Téléthon. Selon elle, remplacer le Téléthon par un appel général à la générosité des Français serait une "fausse bonne idée".

Bertrand Monthubert, secrétaire à la recherche du parti socialiste a critiqué la position de Valérie Pécresse demandant un équilibre entre éthique et avancées de la recherche. Il demande l’arrêt des dérogations et l’autorisation de la recherche sur les cellules souches embryonnaires humaines.

Le Quotidien du Médecin.fr (Stéphanie Hasendahl) 25/11/10 – Libération (Sylvestre Huet) 26/11/10

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