Une équipe de scientifiques de l’Agence pour la science, la technologie et la recherche (A*STAR) et de l’Institut de Microélectronique (IME) a « fabriqué une puce qui permet de filtrer les globules rouges fœtaux de la circulation de la mère »[1]. En récupérant ces cellules fœtales isolées, ils veulent « permettre le diagnostic précoce des anomalies génétiques du fœtus ». Les cellules « capturées » dans le microfiltre sont traitées avec des colorants qui les différencient, « permettant aux chercheurs de récupérer et d’analyser ensuite les globules rouges fœtaux ».
La technique, qui nécessiterait « quelques millilitres de sang d’une femme enceinte », serait utilisable à partir de la huitième semaine de grossesse. L’équipe met en avant le fait que ce « microfiltre » soit « non invasif », contrairement à l’amniocentèse.
L’équipe a pour objectif de mener des expériences pour la validation préclinique de sa méthode jusqu’en juin 2016. Elle espère « déterminer le nombre de troubles génétiques qui peuvent être détectés grâce à cette technologie ». A ce jour, deux brevets ont été déposés et des fonds ont été récoltés « pour accélérer le processus de mise sur le marché ».
[1] Les globules rouges fœtaux contiennent un noyau, ce qui les rend relativement plus grands que les globules rouges adultes.
Medical Press (12/04/2016)