En Angleterre, une femme voudrait faire siens les ovocytes de sa fille, décédée il y a quatre ans, dans le cadre d’un projet de grossesse impliquant une FIV et un donneur de sperme. Sa fille avait accepté que ses ovocytes soient utilisés si elle ne survivait pas au cancer dont elle était atteinte, et avait décidé de les conserver.
Aucune clinique du Royaume-Uni n’a accepté de donner suite à sa demande que le Dr Mohammed Taranissi affirme être une « première mondiale ». Le HEFA (Human Fertilisation and Embryology Authority) a refusé l’exportation des ovocytes à New York où une clinique était disposée à mener à bien le projet de cette femme moyennant la somme de £60,000 (soit environ 83 000 euros).
Si la femme affirme que son projet constitue la dernière volonté de sa fille, le HEFA déclare qu’il n’y a aucune preuve tangible allant dans ce sens et que si la défunte a bel et bien autorisé l’utilisation de ses ovocytes, elle n’a nullement précisé à quelle fin.
C’était la troisième fois que cette femme voyait sa demande d’exportation rejetée, elle envisage désormais d’en appeler à la cour suprême.
BioNews (Ruth Retassie) 02/03/2015