Chris Cahill, un américain de 35 ans, s’est vu proposer une greffe de crâne imprimé en 3D pour remplacer une partie du sien abimé par un traumatisme. Après une intervention de quatre heures seulement, le patient s’est dit « heureux de voir qu’il avait exactement la même tête ».
Suite à un « traumatisme crânien sévère, il était resté dans le coma pendant deux mois », souffrant « de lésions cérébrales ». Son cerveau était « tellement gonflé » que le chirurgien Gaura Gupta pensait nécessaire d’ouvrir la boîte crânienne pour « faire baisser la pression intracrânienne ». Par la suite, une infection du crâne de son patient l’a décidé à tenter « l’impression 3D pour remplacer une grande partie de l’enveloppe osseuse qui devait être retirée ». L’équipe médicale de l’université de Rutgers, aux Etats Unis, s’est adressée à une entreprise spécialisée dans le matériel médical qui a conçu en 3D « une réplique exacte du crâne à partir des scanners que le patient avait passé ». L’impression a été faite à partir de polymère PEEK (polyéthreréthercétone), apprécié pour sa grande solidité, sa capacité à résister aux attaques du temps et sa biocompatibilité avec le corps humain.
En 2014, une opération similaire a eu lieu aux Pays-Bas, sur une jeune-femme « victime d’une maladie qui provoque un épaississement de la boîte crânienne, entraînant une compression du cerveau ».
Pourquoi Docteur, Antoine Costa (24/07/2017)