Les autorités Ukrainiennes ont autorisé les parents étrangers à entrer dans le pays pour récupérer les bébés nés de mères porteuses fabriqués dans ce pays d’Europe de l’Est, abandonnés en raison de la pandémie de coronavirus (cf. 200 associations écrivent au président Ukrainien pour lui demander de bannir l’industrie de la Gestation par autrui de son pays). 31 couples commanditaires ont d’ores et déjà trouvé leur enfant. « C’est un jour spécial. Toutes les instances gouvernementales ont réagi rapidement et ont apporté leur aide… J’ai déjà rencontré des parents espagnols, dont la fille est née il y a cinq semaines », a déclaré Lyudmila Denisova, médiatrice ukrainienne pour les droits de l’homme (cf. GPA : ″un magasin international en ligne pour bébés″ selon le Commissaire aux droits de l’enfant du président ukrainien). 88 autres familles ont reçu un permis de séjour et viendront en Ukraine dans les prochaines semaines. Au total, dans toute l’Ukraine, 125 bébés étaient en attente de leurs parents d’intention venus de l’étranger, bloqués après la fermeture des frontières pour prévenir les infections virales (cf. Bébés bloqués en Ukraine : pas à cause de la Covid-19 mais de la GPA).
En Ukraine, la GPA est une industrie florissante (cf. GPA : malgré la pandémie, le marché prospère ) ; une cinquantaine de cliniques offrent des services de maternité de substitution dans un pays, où les difficultés économiques poussent de nombreuses femmes à devenir mères porteuses (cf. Epidémie de Covid-19 : « les rapports de force de l’industrie de la GPA mis à nu »).
Pour aller plus loin :
Après l’Ukraine, la Géorgie. Des dizaines de bébés nés par GPA en attente.
En Ecosse, les mères porteuses contraintes de s’occuper des bébés ?
Un couple saisit le tribunal administratif pour aller chercher en Ukraine un “bébé GPA”
Time, Yuras Karmandau & Dmytro Vlasov (10/06/2020)