Au Royaume-Uni, un juge a décidé de l’arrêt des soins d’une victime de crise cardiaque.
Le cœur du patient, « d’âge moyen », s’est arrêté pendant 45 minutes en novembre dernier, « causant des lésions cérébrales “graves et irréversibles” ». Le patient, identifié comme « RS » suite à une ordonnance d’anonymat, a « spontanément ouvert et bougé les yeux, mais sans les fixer ou suivre ». Il n’a pas répondu aux stimuli douloureux. Sur la base de ces éléments, le 15 décembre, un juge a décidé « qu’il n’était “pas dans l’intérêt de la RS” que sa vie soit maintenue grâce à un traitement médical, y compris la nutrition et l’hydratation, et que “ce traitement pouvait être légalement interrompu” ».
Suite au jugement, le University Hospitals Plymouth NHS Trust est autorisé à interrompre les soins vitaux de RS, « à compter de 16 heures le 7 janvier ». Une décision approuvée par sa femme qui estime que son mari n’aurait jamais voulu être maintenu en vie dance ces conditions, mais à laquelle s’opposent sa mère, ses deux sœurs et sa nièce.
La mère de RS affirme que l’état de son fils s’est amélioré depuis le jugement, appuyant son témoignage de vidéos et de l’avis d’un neurologue consultant. Des éléments rejetés par la Cour, qui a refusé un nouvel examen du patient. Pour la mère de RS, « les autorités britanniques essayaient d’introduire “l’euthanasie par une voie détournée” ».
Source : Daily Mail, Henry Martin (04/01/2021)