Le Centre LGBT de Nantes s’est vu retirer début février une subvention de la mairie de Nantes, d’un montant de 22.000 €, soit environ 1/5 de leur budget, alloué principalement à leur local et aux salaires. Une contribuable nantaise a saisi le tribunal administratif arguant un manque d’ « intérêt public local suffisant» et un « soutien à la gestation pour autrui, pratique illicite pénalement sanctionnée ».
Johanna Rolland, maire de Nantes, soutient le Centre LGBT et entend trouver une solution. L’avocate Caroline Mécary, spécialiste des dossiers LGBT, voit dans cette décision un motif politique qui la rendrait irrégulière. Les responsables de l’association, quant à eux, craignent une jurisprudence à l’échelle nationale : la semaine dernière, la Manif pour Tous a contesté une subvention de 100.000 € accordée par la Municipalité de Marseille pour l’organisation de l’Europride 2013.
Libération (15/02/2018)