Depuis le mois de mars, sous prétexte de lutter contre « l’avortement clandestin et non médicalisé », une réforme de la loi sur l’avortement était en débat au Maroc (cf. Gènéthique du 13 mars 2015). Après consultation de plusieurs commissions et suite aux prises de positions des différents partis (cf. Gènéthique du 23 avril 2015, et du 11 mai 2015), un communiqué publié vendredi annonce l’autorisation de l’avortement « dans quelques cas de forces majeure » :
- « Grossesses résultant d’un viol ou de l’inceste »
- « Graves malformations »
- « Maladies incurables que le fœtus pourrait contracter »
Ce communiqué devrait rapidement prendre la forme d’un projet de loi, afin d’« inclure ces conclusions dans le code pénal ».
Le Nouvel Obs (15/05/2015)