Recherche sur l’embryon : des scientifiques britanniques remettent en question la règle des 14 jours

Publié le 5 Déc, 2016

Au Royaume-Uni, lors du congrès médical Progress Educational Trust, des scientifiques[1] ont demandé la prolongation de 14 jours de la durée légale pour effectuer des expériences sur des embryons humains (cf. Recherche sur l’embryon : sur quoi se fonde la règle des 14 jours ? et Recherche sur l’embryon humain : d’où vient la règle des 14 jours ?). Cette durée serait alors portée à 28 jours. Cette demande fait suite à des techniques récentes, qui ont permis aux chercheurs de doubler le temps de conservation des embryons en laboratoire (cf. Des chercheurs développent in vitro des embryons humains pendant 13 jours, et réclament l’autorisation d’aller plus loin).

 

La demande de prolongation de la période de recherche actuelle des scientifiques aurait pour objectif de mieux comprendre les maladies congénitales, les maladies cardiaques et certains cancers (cf. Recherche sur l’embryon : quid de la limite des 14 jours ?).

 

Un collectif de médecins, opposés à la recherche sur les embryons humains, considère quant à lui cette demande comme une « pente glissante qui aboutira à une recherche sans restriction sur les embryons » (cf. La nature de l’embryon humain au défi des lois).

 

[1] Le professeur Robin Lovell-Badge, de l’Institut Francis Crick à Londres, et le professeur Simon Fishel, responsable du groupe de fertilité CARE.

 

 

The Guardian (Robin McKie) 04/12/2016

Partager cet article

Synthèses de presse

Ecosse : le NHS interrompt la prescription de bloqueurs de puberté pour les mineurs
/ Genre

Ecosse : le NHS interrompt la prescription de bloqueurs de puberté pour les mineurs

La clinique Sandyford de Glasgow a décidé d’interrompre la prescription de bloqueurs de puberté aux mineurs ...
« Soins d’accompagnement » : médecins et infirmiers opposés au changement de terminologie
/ Fin de vie

« Soins d’accompagnement » : médecins et infirmiers opposés au changement de terminologie

Infirmiers et médecins indiquent leur préoccupation « en raison des divergences avec la terminologie internationale et leurs conséquences pour la ...
Mettre le feu au matelas de son grand-père pour l’« aider à mourir » ?
/ Fin de vie

Mettre le feu au matelas de son grand-père pour l’« aider à mourir » ?

Une femme de 32 ans encourt la réclusion criminelle à perpétuité pour avoir tué son grand-père en mettant le feu ...

Textes officiels

Fiches Pratiques

Bibliographie

Lettres