Dans le journal La Croix, le Docteur Henri Lafont, Président de l’Association des médecins pour le respect de la vie, revient sur le récent arrêt de la Cour de cassation stipulant que “le foetus ne devient une personne humaine qu’après la naissance”. (cf notre revue du 06/06/2002).
Un tel arrêt remet en cause ce qui jusqu’ici allait de soi : l’être humain devait être respecté, et ce dès le commencement de sa vie. Il souligne les propos de Daniel Vigneau, professeur de droit, qui considère ” qu’il est tout à fait possible, en droit, de distinguer l’interruption de grossesse, intervention médicalisée et toujours volontaire, des atteintes aux foetus réalisées hors de ce cadre”.
C’est pourquoi, selon le Dr Lafont, un projet de loi permettant de sanctionner au pénal une atteinte à l’embryon dans un cadre distinct de celui qui est fixé aujourd’hui par la loi Veil, permettrait de donner à l’enfant non né une protection juridique.
La Croix 24/09/02