Au Québec, depuis l’« abolition de la gratuité des traitements de fécondation in vitro en novembre dernier » (PMA au Québec : Vers la gratuité sous condition ?), l’avenir de certains centres de procréation assistée (CPA) est « menacé », qu’ils soient publics ou privés.
Le ministère de la Santé « a donné des instructions pour que la FIV en centre hospitalier soit dispensée sans déficits. Or, la clientèle moins nantie, plus présente dans les centres publics, a déjà baissé. Il y a une obligation d’arriver à certains coûts. Il est loin d’être sûr que le ministère donnera son feu vert aux activités pour l’an prochain ».
Le Dr Neal Mahutte, directeur médical du Montreal Fertility Center, qui réalise 1000 à 1200 cycles de FIV par an a déclaré s’attendre « à une chute de 40 à 50% » du nombre de cycle dès avril. Il estime que « la moitié des cliniques privées pourraient fermer leurs portes ».
Le Devoir (12/01/2016)