Dans le cadre d’un projet de recherche mené par l’université d’Adélaïde en collaboration avec celle de St Andrews, l’équipe dirigée par le Dr Kylie Dunning et le professeur Kishan Dholakia a mis au point une approche permettant de développer des images holographiques en 3D du « modèle pré-clinique d’un embryon à différents stades de développement ». Selon les chercheurs il s’agirait d’une « première mondiale ». Leurs résultats ont été publiés dans la revue Biomedical Optics Express [1].
Cette technique consiste à créer des images à l’aide « de quantités minuscules de lumière en une fraction de seconde ». Cette approche non invasive vise à évaluer la « qualité » de l’embryon qui sera implanté lors d’une fécondation in vitro (FIV). Disponible d’ici 5 ans, elle viendrait « augmenter » l’évaluation visuelle conventionnelle.
En 2020, le taux de naissances vivantes était de 38,9% par transfert d’embryon pour les patientes de moins de 34 ans et de 5,6% pour les plus de 43 ans. Un taux qui stagne depuis plus de 10 ans. En 2018, on estimait à 8 millions le nombre de bébés nés par FIV depuis 1978.
[1] George O. Dwapanyin et al, Investigation of refractive index dynamics during in vitro embryo development using off-axis digital holographic microscopy, Biomedical Optics Express (2023). DOI: 10.1364/BOE.492292
Source : Medical Xpress, Jessica Stanley (05/07/2023) – Photo : iStock