Ce 11 octobre débutent les travaux sur l’infertilité prévus par la loi bioéthique 2021. Pour piloter le groupe de travail, le ministre de la Santé a missionné Samir Hamamah, responsable du service de biologie de la reproduction et DPI au CHU de Montpellier[1]. Avec une dizaine d’autres membres, ils mèneront « une centaine d’auditions ».
Les premières conclusions de ce plan national de lutte contre l’infertilité seront rendues fin 2021. D’ores et déjà, les copilotes s’axent vers l’ « information et la prévention ». Ils comptent également « développer la recherche fondamentale sur l’infertilité »[2].
[1] NDLR : Le professeur Samir Hamamah a mené des protocoles de recherche sur l’embryon humain ; il s’est prononcé en faveur du tri des embryons en éprouvette lors de son audition par la mission d’information relative à la bioéthique (cf. Audition à l’Assemblée nationale sur les DPN – DPI : la traque aux malformations de l’embryon ; Montpellier : Projet d’un centre de fertilité financé par de riches américains)
[2] NDLR : A ce jour la recherche fondamentale sur l’infertilité passe principalement par la recherche sur l’embryon humain.
Source : La Croix, Alice Le Dréau (11/10/2021)