La semaine dernière, Zoraya ter Beek, une Néerlandaise de 29 ans souffrant de dépression chronique, d’anxiété, de traumatismes et de troubles de la personnalité non spécifiés, a reçu l’autorisation de recourir à l’euthanasie (cf. Pays-Bas : des personnes euthanasiées seulement en raison de leur déficience intellectuelle ; Pays-Bas : la Cour suprême donne son feu vert à l’euthanasie en cas de « démence avancée »). Elle devrait mettre fin à ses jours à son domicile dans les semaines à venir.
Après avoir suivi un traitement intensif alliant des psychothérapies, des médicaments et une trentaine de séances d’électro convulsivothérapie (ECT), elle a demandé l’euthanasie en décembre 2021. Trois ans et demi après, elle a reçu l’autorisation d’y recourir (cf. Pays-Bas : consulté pour une demande d’euthanasie, un médecin guérit un malade psychiatrique).
Aux Pays-Bas, la loi de 2002 autorise le recours à l’euthanasie pour toute personne qui éprouve des « souffrances insupportables sans perspective d’amélioration ». Elle doit être pleinement informée et apte à prendre une telle décision.
Alors qu’en 2010, l’euthanasie pour souffrances psychiatriques avait été approuvée pour deux personnes aux Pays-Bas, il y en a eu 138 en 2023, soit 1,5 % des 9 069 décès par euthanasie (cf. Pays-Bas : en 2023, 5,4 % des décès étaient des euthanasies).
Complément du 27/05/2024 : Zoraya ter Beek, une Néerlandaise de 29 ans souffrant de dépression chronique, d’anxiété, de traumatismes et de troubles de la personnalité non spécifiés, a été euthanasiée le 22 mai dernier.
Source : The Guardian, Harriet Sherwood (16/05/2024) ; Daily Mail, Martha Williams, David Averre, Natasha Anderson (25/05/2024)