ONU : L’avortement ne fait plus partie des objectifs de développement durable

Publié le 4 Août, 2015

L’Organisation des Nations Unis, « contrairement a ce qui était pressenti », a adopté dimanche 2 août un « programme de développement solide et ambitieux pour l’après 2015 » qui n’inclut pas le droit à l’avortement ou le mariage homosexuel, deux points qui avaient été source de polémiques lors des négociations.

 

Depuis 2012, l’ONU travaille avec ses différents partenaires internationaux pour « assurer un développement durable au-delà de 2015 ». S’appuyant sur un premier rapport intitulé « Réaliser le futur que nous voulons pour tous », onze consultations thématiques guident la réflexion sur des thèmes variés comprenant notamment la santé, les inégalités, ou la gouvernance.

 

La Conférence internationale sur les femmes et le développement, organisée par le Conseil Pontifical Justice et Paix en mai dernier, avait regretté de ne trouver « aucune trace de la défense de la vie de sa conception à la mort naturelle » dans les objectifs de l’ONU (cf. Gènéthique du 22 mai 2015).

 

Mais après ce premier vote, le Center for Family and Human Right (C-FAM), « mouvement pro-vie », «  se félicite que le texte ne se soit pas aventuré sur le terrain de l’avortement », ni sur celui des droits LGBT. Le C-FAM salue particulièrement le travail de l’ambassadeur kenyan Macharia Kamau, « principal architecte de l’accord ». Cet agnostique, comme il se qualifie lui-même, a « mené plusieurs séries de négociations au cours des trois dernières années pour sensibiliser sur l’importance de protéger les enfants à naître ».

 

Le document final sera officiellement adopté fin septembre à New York à l’occasion du rassemblement des dirigeants des 193 Etats membres pour la 70ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies. Il résulte de trois ans de travail, et propose 17 objectifs « visant à éradiquer la faim et l’extrême pauvreté, à réduire les inégalités au sein des États et entre États, à atteindre l’égalité entre hommes et femmes, à améliorer la gestion de l’eau et de l’énergie et à agir vite contre le changement climatique ».

 

Famille Chrétienne (04/08/2015) ; C-FAM (03/08/2015)

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