Aux Etats Unis, plusieurs institutions et établissements scolaires chrétiens « ont déposé une requête auprès de la Cour suprême dans le cadre de l’audition contradictoire organisée par cette dernière en mars sur le ‘Mandat contraceptif’ de l’Obamacare[1] ». C’est le cas de la congrégation des petites sœurs des pauvres qui doit payer 70 millions de dollars au gouvernement « si elle continue à refuser de prendre en charge le remboursement à ses employés laïques de médicaments contraceptifs, abortifs et stérilisants » (cf. Un jugement de la Cour d’Appel aux Etats-Unis relance le débat sur le remboursement de la contraception).
La requête précise que « le gouvernement dispose déjà suffisamment de moyens autres pour offrir une couverture contraceptive à qui la veut. De fait, le gouvernement a investi des milliards de dollars dans la communication d’explications visant exclusivement à faciliter l’obtention d’une assurance santé lorsqu’un employeur ne la propose pas ». L’avocat conseil Mark Rienzi affirme qu’« il est ridicule que le gouvernement fédéral avance qu’aujourd’hui il ne sait pas comment distribuer des contraceptifs sans impliquer des religieuses et leur système de soins ».
La Mère Provinciale de la congrégation a déclaré : « Nous ne pouvons, ni devrions avoir à choisir entre les soins que nous prodiguons et notre foi. Tout ce que nous demandons, c’est de conserver nos droits ».
[1] L’Obamacare voté en 2010 prévoit qu’un employeur doit fournir à ses employés une couverture maladie comprenant des méthodes abortives et contraceptives.
Aleteia (19/01/2016)