Le 12 novembre dernier, Jean-Luc Romero, président de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD) a été auditionné par les députés Alain Claeys et Jean Leonetti, dans le cadre de leur mission parlementaire sur la fin de vie (Cf Synthèses de presse Gènéthique du 25/09/2014, 17/10/2014, 30/10/2014, 07/11/2014).
Lors de son audition, le président de l’ADMD a déclaré estimer que la loi Loenetti est une loi “par et pour les médecins“. Il a donc plaidé pour un renforcement des droits des malades qui passerait notamment par une “opposabilité totale” des directives anticipées. Car pour Jean-Luc Romero, “l’avis du patient prime sur tout autre avis“.
Le président de l’ADMD souhaite par ailleurs que le suicide assisté et l’euthanasie soient légalisés et que dans le cadre de l’euthanasie, “les médecins s’y opposant puissent avoir ‘une clause de conscience’ comme pour l’avortement’ “. Ces deux pratiques devraient, selon Jean-Luc Romero, être autorisées dans trois cas : “L’impasse thérapeutique, l’état de dépendance incompatible avec la dignité de la personne et la phase terminale“.
Pour aller plus loin sur la question des directives anticipées, retrouvez le décryptage de Gènéthique : Les directives anticipées, des éléments pour comprendre.
La-croix.com (Flore Thomasset) 13/11/2014