Au Michigan, les personnes recevant le vaccin Johnson & Johnson contre le Covid-19[1] devront désormais être informées qu’il a été développé à l’aide d’une lignée cellulaire issue de fœtus humains avortés. Cette obligation a été formalisée dans une loi d’Etat sur le consentement éclairé. Le texte ne détaille pas comment les informations seront transmises aux patients, ni qui en sera responsable. Le département de la santé a d’ores et déjà mis à jour son site web, indiquant : « Le vaccin Johnson et Johnson contre le Covid 19 a été produit en cultivant le virus dans des cellules fœtales, pendant les phases de développement et de fabrication du vaccin (utilisant la lignée PER.C6). Même si ces cellules fœtales sont utilisées pour cultiver le virus contenu dans le vaccin, les vaccins ne contiennent pas ces cellules ou des fragments de leur ADN. Les vaccins à ARNm (ceux de Pfizer et Moderna) n’ont pas nécessité l’utilisation de lignée de cellules fœtales dans leur phase de production ou de fabrication ».
NDLR : Le site de l’Institut Européen de Bioéthique a mis à disposition une liste des sociétés pharmaceutiques qui utilisent ou n’utilisent pas de telles lignées éthiquement controversées dans le développement de vaccins contre le Covid 19 : Vaccins contre le Coronavirus et utilisation de cellules de fœtus avortés : état des lieux.
[1] Dans le cadre des vaccinations financées par le programme fédéral de secours contre le coronavirus.
Source : Guardian, Richard Luscombe (29/03/2021)