Le sénateurs ont refusé d’autoriser la gestation pour autrui (GPA) le 7 avril 2011 à la suite d’un vif débat. 3 amendements ont été déposés afin de légaliser cette pratique, dont un du rapporteur Alain Milon. Ils ont été rejetés par 201 voix contre 80.
Par la voix de Nora Berra, secrétaire d’Etat à la santé, le gouvernement a mis en avant les principe de l’indisponibilité du corps humain et de la dignité de la personne pour expliquer son refus. "Nous devons résister à cette pente qui consiste à dire que puisque cela existe il faut que ce soit légalisé" a jugé pour sa part la sénatrice socialiste Catherine Tasca, soutenue par Nicole Borvo Séat qui a souligné les risques de marchandisation inhérents à la GPA, une "fausse bonne solution" selon elle.
D’autres amendements visant à autoriser l’inscription à l’état civil des enfants nés de mères porteuses à l’étranger ont également été rejetés par 173 voix contre 134 (Cf. Synthèse de presse du 07/04/11).
Le Point.fr 07/04/11