Une équipe de chercheurs chinois a annoncé le 18 avril dernier avoir manipulé génétiquement des embryons humains (cf. Gènéthique du 24 avril et du 27 avril 2015). L’article en question, publié sur le site Protein and Cell, a suscité la stupeur d’une partie de la communauté scientifique, inquiète de voir toucher “au patrimoine héréditaire de l’espèce humaine”.
Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune, y voit un motif d’inquiétude supplémentaire, puisqu’il s’agit de mener des recherches sur des embryons humains. “La faute morale se situe avant tout dans le fait d’utiliser un embryon comme un objet” ; “Ce n’est pas au prix de la transgression que l’on peut progresser “ déclare-t-il. D’ailleurs, cette tentative a échoué reconnaissent les chercheurs.
Et Famille Chrétienne de commenter : “Seules les barrières morales et éthiques peuvent protéger les embryons humains à l’avenir”, c’est pour quoi “la prise de conscience doit être internationale” : les lois de bioéthique françaises “ne pourront pas, à terme prévenir ce type de recherche”.
Famille Chrétienne (Ariane Lecointre) 30/04/2015