Les religions et la bioéthique

Publié le 21 Jan, 2009

Seront auditionnés aujourd’hui devant la mission parlementaire d’information sur la révision des lois de bioéthique les représentants des grandes religions  : Olivier Abel, professeur de philosophie éthique à la faculté de théologie protestante de Paris ; le rabbin Haïm Korsia, aumônier général israélite des armées ; Mohammed Moussaoui, président du Conseil français du culte musulman et Xavier Lacroix, philosophe, théologien et professeur d’éthique à l’Université catholique de Lyon.

Selon La Croix, Xavier Lacroix devrait rappeler que "la position de l’Eglise catholique ne se résume pas à une série de "non", mais est d’abord un "oui" fondamental à la médecine, à la recherche, aux multiples formes de thérapie". A propos de l’Assistance médicale à la procréation (AMP), il entend souligner que "la question doit être abordée du point de vue de l’enfant". Concernant la gestation pour autrui (GPA), Xavier Lacroix estime que cette pratique "poserait problème quant au bien de l’enfant, quant à celui de la femme et du point de vue de la règle de droit". Enfin, il devrait réaffirmer que "l’embryon est à tout le moins un corps humain commencé, un "corps embryonnaire"". Il devrait poursuivre en déclarant qu’"à ce corps doit s’appliquer le principe de l’indisponibilité. La position selon laquelle le "projet parental" donnerait à l’embryon un statut humain n’est pas tenable. Qui pourrait accepter que la volonté d’une ou deux personnes décide de l’appartenance ou non d’un être à l’espèce humaine ? (…) Pratiquement, si le maintien des actuelles dérogations s’avérait inévitable, affirmer l’interdit de principe rappelle l’essentiel, à savoir que l’embryon n’est pas une chose".

La Croix 21/01/09

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