John Gearhart, directeur de recherche au département gynécologie et obstétrique à l’université Johns Hopkins à Baltimore (Maryland), est un pionnier de l’étude des cellules souches embryonnaires. En 1998, il annonçait qu’il avait isolé et cultivé des cellules dites “souches”, issues d’embryons précoces et de fœtus humains avortés.
Lors du Congrès “Cellules souches embryonnaires humaines : différenciation et transplantation” organisé par le National Human Research Institute le 14 novembre dernier, le Pr. John Gearhart expliquait qu’il n’était pas sûr que les cellules souches embryonnaires pourraient servir en thérapie mais que l’information obtenue par ces recherches allait servir aux recherches sur les cellules adultes du malade. “C’est réellement la façon dont j’envisage le futur” a-t-il ajouté. Une manière douce pour John Gearhart de dire que “les miracles annoncés sur les capacités des cellules souches embryonnaires en médecine étaient fausses et insensées” estime le Dr John Shea, consultant médical du Compaign Life Coalition Canada.
Lifesite 22/11/02