A l’occasion des 10 ans de la découverte des cellules iPS, le professeur Yamanaka[1] a donné une conférence au cours de laquelle il a annoncé que la recherche avec les cellules pluripotentes induite « amorcent sa seconde étape » (cf. Des cellules pluripotentes à partir de cellules souches adultes ).
Dans un futur proche, il espère que les iPS seront utilisées pour traiter la maladie de Parkinson, les maladies du sang et celles du cartilage. Pour les patients souffrant de la maladie de Parkinson, il envisage de transplanter du tissu nerveux obtenu à partir des cellules iPS des patients. L’université de Kyoto devrait commencer les tests cliniques cette année ou l’année prochaine.
Le professeur Yamanaka projette également de créer un nouveau département de recherche pour « s’attaquer aux cancers et aux maladies infectieuses ». L’objectif est de « transformer les cellules cancéreuses en cellules normales ». Les cellules iPS pourraient aussi être utilisées dans la recherche sur les maladies infectieuses, servant alors de modèles pour « analyser les mécanisme des maladies transmissibles ».
Par ailleurs, la recherche clinique à base d’iPS concernant les maladies du foie devrait démarrer en 2019 ou 2020, et celle concernant les maladies rénales en 2025, a annoncé le ministre japonais des sciences.
[1] Directeur du CiRA (Center for iPS Cell Research and Application) et prix Nobel de médecine 2012.
Asia magazine (1/04/2016)