De la recherche de traitement pour le COVID aux études du placenta en passant par la modélisation de pathologies, les cellules iPS deviennent incontournables.
iPS et Covid 19
Une étude dirigée par le professeur Haruhisa Inoue démontre le potentiel des cellules souches pluripotentes induites (iPS) dans la recherche de traitements efficaces contre les virus à ARN tels que le Covid 19. L’équipe du professeur Inoue a réalisé le criblage de 500 médicaments existants sur des cellules iPS et virus à ARN. Cinq candidats-médicaments ont été retenus.
iPS et étude du développement du placenta
Le laboratoire de Yasuhiro Takashima vient quant à lui de montrer que les cellules iPS naïves pouvaient être utilisées pour étudier le développement précoce du placenta. L’objectif est notamment de comprendre la survenue de fausses couches, ou les anomalies du placenta. Une démonstration qui devrait éviter l’utilisation d’embryons humains pour ces recherches.
iPS et étude de la maladie d’Alzheimer
Enfin, des chercheurs américains se lancent dans un projet visant à mieux comprendre comment les mutations génétiques entraînent des lésions des cellules cérébrales en cause dans la maladie d’Alzheimer. Ils utiliseront pour cela des cellules iPS et testeront plus de 100 mutations génétiques.
Sources : Medical press, Université de Kyoto (8/04/2021) ; NIH (7/04/2021)