Les bébés nés à 23 semaines ravivent les débats autour du délai d’avortement

Publié le 20 Déc, 2015

Kelley Benham et son mari Tom French sont les parents d’une petite fille, Juniper, née au terme de 23 semaines, période charnière où le bébé à naître est considéré viable ex-utero. A peine née, pesant seulement près de 650 grammes, la petite Juniper a « déclaré sa volonté de vivre » expliquent les parents. A partir de ce moment, malgré seulement 20% de chances de survies, plus rien n’a plus été un problème.

 

Leur histoire est de plus en plus fréquente, les avancées médicales permettant de sauver des bébés de plus en plus prématurés. Or, dans un pays où les débats autour du délai légal pour avorter se font de plus en plus prégnants dans différents Etats, comme c’est le cas par exemple de l’Etat de New-York, qui réfléchit actuellement à étendre le délai à 24 semaines, de telles histoires marquent les esprits.

 

La question en jeu est celle de savoir si un fœtus au deuxième trimestre de grossesse est un bébé. « Il est ainsi difficile pour un pays qui dépense chaque année des millions de dollars pour s’occuper de bébés prématurés… d’accepter aussi l’avortement à la demande ».

 

Deanna Fei est maman d’une petite fille née prématurément à 25 semaines. Elle se bat pour réaffirmer et expliquer la force avec laquelle les parents, les docteurs et la société américaine se battent pour sauver un enfant, dont la mort, il y a quelques années, auraient été assimilée à une fausse couche. Pour elle, ce qui a changé, c’est la manière dont les gens se battent pour donner naissance à un enfant. Et toutes les méthodes d’assistance à la procréation, bien qu’elles posent de nombreuses questions éthiques, rappellent combien un fœtus a de la valeur.

 

The New York Post (20/12/2015)

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