Une étude publiée dans Nature et menée par le Professeur Magdalena Zernicka-Goetz démontre que « la présence de cellules anormales chez des embryons précoces n’est pas forcément un indicateur de déficience chez le futur bébé ». Ces recherches ont été menées chez la souris, il reste à démontrer que les mécanismes sont les mêmes chez l’homme.
Le Professeur Magadalena Zernicka-Goetz a décidé d’entreprendre ces recherches lorsque les médecins lui ont annoncé qu’« un quart des cellules de l’embryon qu’elle portait présentait des anomalies ». Après une FIV, des cellules anormales sont observées « dans 80 à 90% des embryons précoces humains », mais à ce jour « peu de choses sont comprises sur le devenir de ces cellules anormales lors du développement de l’embryon ». Le fils du Professeur Zernicka-Goetz est « finalement né en parfaite santé ».
A l’issue de son étude, le professeur affirme que « les embryons possède une capacité remarquable pour s’auto-corriger ». Les cellules présentant une anomalie sont « éliminées et remplacées par des cellules saines ». Ainsi, « cela voudrait dire que même si les premières indications suggèrent que l’enfant pourrait avoir une déficience génétique parce qu’il y a une part importante (…) de cellules anormales dans l’embryon, ce ne sera pas nécessairement le cas ».
Le quotidien du médecin (29/03/2016)