Une équipe française dirigée par le Pr.Pierre Roubertoux vient de publier dans la revue Nature, des résultats expliquant le rôle de l’ADN mitochondrial (ADN contenu dans la cellule mais hors du noyau) sur le fonctionnement du système central. Ces résultats permettent également de mieux comprendre les échecs du clonage.
En effet “lorsqu’on réalise un clonage, on transfère un noyau d’une cellule qui contient son propre ADN mitochondrial (ADNm)” explique le Pr Roubertoux. “Le dialogue entre ADN nucléaire (contenu dans le noyau) et mitochondrial est modifié de fait. Ce qui risque de provoquer l’apparition de phénotypes inattendus, voire indésirables” ajoute t-il.
Jusqu’alors on pensait que l’ADN mitochondrial n’avait comme effet que de contribuer à la chaîne respiratoire mais depuis peu on a révélé que des mutations de l’ADNm intervenaient dans des pathologies telles que des myopathies oculaires ou des dysfonctionnements du pancréas.
Le Quotidien du Médecin (Dr Béatrice Vuaille) 01/09/03 – Le Monde (Jean-Yves Nau) 08/09/03 – Futura-Sciences.com 09/09/03 – La Croix (Marianne Gomez) 11/09/03