Des chercheurs américains viennent de prouver que l’activité d’un tiers des gènes humains est régulée par des ARN. Cette découverte remet en cause le fait que l’ADN et les protéines seraient les composants essentiels de la cellule.En effet, l’étude américaine prouve que les cellules contiendraient des centaines de petites molécules d’ARN baptisés micro-ARN. En agissant avec l’ARN messager, ce micro ARN empêcherait leur traduction en protéine. Ce mécanisme concernerait plus de 30% des gènes des mammifères.
Quotidien du Médecin 31/01/05